Un arbre penche son ombre

En cet automne matinal.

La pluie sur la berge sombre

Salue la jeune onde amicale.

Entre les sentiers déborde

Du temps la révérence distraite.

Au dessus des rochers s'absorbe

Une tempérance presque abstraite.

Sur les feuilles enfantées

De la floraison promise

La lumière s'est assise

Sur ces trônes mouvementés.

Et l'on se rappelle du secret

À la fois colossal et discret.

Jelh O'LEM

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