Un arbre penche son ombre En cet automne matinal. La pluie sur la berge sombre Salue la jeune onde amicale. Entre les sentiers déborde Du temps la révérence distraite. Au dessus des rochers s'absorbe Une tempérance presque abstraite. Sur les feuilles enfantées De la floraison promise La lumière s'est assise Sur ces trônes mouvementés. Et l'on se rappelle du secret À la fois colossal et discret. |