Liste des plaquettes écrites par Jelh O'LEM      [jεl o lεm]

 

LES LARMES DE L'AMOUR

On connaît ce secret qui écoute le silence du cœur : l'amour. Mais sa générosité semble impossible, inaccessible, comme perdu au bout de l'extrémité de l'être. Les larmes témoignent des illusions artificielles, des remords intransigeants, des blessures invisibles, de l'espoir trahi par une promesse, peut-être imaginée, à laquelle les sentiments s'écorchent.

Chercher dans le regard / De l'autre une personne, / Cette envie qui fredonne : / Vouloir retourner au dedans.

 

 

LES REFLETS NATURELS

Ce lien à la nature, ce besoin que nous ressentons sont ceux du contact avec la terre. Le chant d'un oiseau peut susciter une émotion, le parfum des fleurs peut réveiller  un secret, un soupir, une émotion. Ils accompagnent le temps, l'instant de la vie. Il nous permettent de comprendre notre environnement, voire de se réconcilier avec soi-même et d'apprendre à apprécier la richesse de l'existence.

À l'intérieur / Sous le vent penché / Ce flot qui dort / Dans l'air sonore, / La source attachée / Aux secrets du cœur.

 

 

LE SECRET ARTICULÉ

Le voyage extraordinaire du secret permet d'atteindre des rivages épargnés des traces indélicates de piétinements étrangers. On prend plaisir à attendre sa confidence, ses soupirs qui remplissent les sentiments. On apprécie le frisson des paupières baissées sur l'admiration intérieure du cœur attentif à des détails qui pourraient être sans importance. On peut chercher à deviner l'instant propice à l'exception et connaître alors la sérénité.

Un éclat de lumière / Glisse sur l'eau d'un arc-en-ciel / Vers mes yeux de miel.

 

 

LES LÈVRES GUERRIÈRES

Ce sont les mêmes lèvres qui embrassent et qui mordent, le même cœur  qui médite l'amour et la destruction. Et le sentiment qui domine, c'est que l'humanité subit les contraintes d'une blessure incurable, comme étant héréditaire : la guerre. Quelle est cette absurdité que l'on ne peut pas comprendre, ni empêcher, qui chaque jour révèle l'infirmité de la conscience humaine.

Crispée sur une tâche / Presque rouge / Sa main blanche cache / Une plaie militaire.

 

 

DES BRÛLURES DANS LE REGARD

Des images, plus intimes que d'autres, s'inscrivent dans la mémoire avec des lettres de feu. On aspire à ce qui nous paraît le plus important mais on devine que quelque chose nous échappe, avec ce sentiment que si le bonheur est possible, il ne pourra pas l'être uniquement à l'aide des plaisirs et des... mensonges. Alors les rêves ou l'ennui provoquent ces brûlures : souffrance, futilité, déception, amertume...

Le jour avance sa lumière / Derrière la couture du temps / Jusqu'à la bordure du cœur.

 

 

LE CRI SILENCIEUX

Quel est ce cri intérieur que l'on ne veut admettre et dont la violence ne nous empêche pas de l'entendre ? On veut entendre, repousser à demain les raisons de ses doutes et de ses limites. Mais l'incertitude ressemble trop à ce qui résonne à l'intérieur. Les sentiments sont souvent à vif, entremêlés de dégoûts et de jalousie et ce, quelque soit le nombre des années.

Caresse de lumière / Contre la fenêtre déserte. / Une voix neuve ouverte / Y suspend sa lumière.

 

 

DESSOUS LES SOUVENIRS ÉCORCHÉS

Invulnérabilité et angoisse, orgueil et dissimulation, sentiment de vivre pour oublier, fatalement ! Les émotions sont lourdes à emporter dans l'espoir, dans les mots et même dans les rêves. La rigidité des rides a soudain l'avantage de consoler la mémoire dans les sentiers du silence des secrets. On n'attend plus. Sous les souvenirs la solitude.

Entasser la poussière des yeux / Contre la brûlure du ciel, / Abandonner la conscience dans la source / De l'oubli pour moins crier, / Pour ne plus entendre les pensées se déchirer.

 

 

SOUS UN CIEL D'ACIER

Des stèles alignées dans des cimetières militaires. La douleur de l'anéantissement arrache un cri muet à l'intérieur de la conscience infirme. La vérité chancelle. La souffrance est honorée comme une gloire solitaire. La civilisation est lacérée de cicatrices barbares. L'humanité immole ses enfants sur l'autel ignoble de la guerre. Fatalement.

Un ennemi affamé en embuscade / Brûle une à une ses cartouches. / Rafales de haine par saccade. / Blessures mortelles de sa bouche.

 

 

INCERTITUDE NOCTURNE INTÉRIEURE

Cloîtrer sa conscience dans la tendresse des remords, chercher avec impatience le mirage des passions, se réfugier par la faiblesse dans l'ignorance, alléguer pour conviction la silhouette des jours anciens. Parfois une colère indécise oppresse les souvenirs orphelins. Se débattre à l'extérieur du temps dans le silence de la solitude. Les promesses inassouvies sous les rides des sentiments sont les boîtes secrètes de l'amertume.

Un tombeau de lumière / Sur les pétales séchés / Des sentiments humains / Orne l'amour inapaisé.

 

 

FLAMME À LA ROSÉE SCRIPTURALE

Des images, un bruit et la pensée alors rêveuse prolonge sur les flots secrets de la révélation la volupté fertile de l'inspiration. Et voici ce débordement à peine éprouvé que sa présence s'altère déjà presque inévitablement. Les mots sont accumulés sur des lignes désordonnées qui captent parfois la vigueur de cette émotion saisie dans l'intensité de cet instant étincelant qui ravit la conscience.

Recueillir / Le sanglot dans l'empreinte / De l'émotion étreinte, / Se pencher / Sous l'éclat féerique / Du diamant poétique.

 

 

SOURCE DE VIE

Aimer est une force fascinante, une source de vie où brillent les reflets de la lumière de l'éternité. Vouloir aimer est un privilège dont l'intensité purificatrice régénère les sentiments dans leur noblesse. C'est aussi beaucoup de patience et de persévérance pour connaître l'intimité de l'être dans son authenticité. Être aimé est un besoin légitime qui enflamme l'existence, la raison essentielle pour vivre généreusement.

Entendre s'accélérer / Son cœur dans le sien / Sous les yeux chaleureux / De son amour lumineux.

 

 

JARDIN D'AMOUR

Ses paupières frêles s'ouvrent à la lumière de sa nouvelle vie sous l'aube de regards admiratifs. Au fil des semaines un univers merveilleux se révèle autour de son berceau. Ses premiers mots, sa présence instaurent une relation de plus en plus complice. Alors ses éclats de rires émerveillent ses fantaisies dont la générosité comble le cœur qui est attentionné à ses désirs. Saisir ce privilège de pouvoir apprendre à aimer pour mieux comprendre l'existence.

Confier à un baiser / L'étreinte / De l'amour / Stimulant sans cesse / Les élans / De la tendresse.

 

 

 

EN MARCHE

En lutte contre sa violence perpétuelle, intrigué par ses interrogations existentielles, l'homme élabore face aux défis de la civilisation des idéaux humanistes. Mais ses échecs, en dépit du perfectionnement du progrès pointent ses limites. Les textes bibliques mettent en lumière le but de sa présence dont la dimension prend tout son sens lorsqu'elle est valorisée par le choix de l'humilité, de la tolérance, de la sincérité, sur la route de la foi instruite par l'esprit divin.

S'en ira mon âme / Pour franchir / La nuit d'argile / Derrière le ciel / Où elle sera bercée / Par un repos réconciliant / Dans la lumière paisible / De l'éternité.

 

 

 

SOLEIL D'AMOUR

Entre ses bras, l'instant s'imprègne de l'éclat lumineux de sa tendresse. Le rêve descend de son trône jusque dans l'intimité du cœur. Les émotions vibrent à l'unisson dans nos regards plongés dans la source de la sensualité. Les sentiments sont submergés par une générosité essentielle. Une joie intense illumine le ciel des promesses. Le bonheur se lit sur les lèvres de l'espérance. Les étreintes multiplient les parfums de l'amour. Aimer est le sens primordial de l'existence.

 Confier la liberté / De ses sentiments / À des émotions osées. / Être à son âme / Le sens de la vérité / Par le verbe aimer.

 

 

AU DELÀ DE LA BRANCHE DE L'ÂGE

S'asseoir sous l'arche d'une question ; s'abandonner à cette volonté d'écouter ses pensées au milieu de l'harmonie terrestre. Elles se prolongent dans le détail d'une écorce ou s'effilochent dans l'immensité de la lumière. Quel est ce doute intérieur entre attente et infini, entre complicité et fragilité ? L'âge invente-t-il des saisons à l'esprit comme si le corps était là pour conjuguer le mot hasard ? Qu'est-ce que l'on peut découvrir, comment poser un regard lucide ? La brièveté de la chair ramène l'homme à sa dimension inévitable. Peut-il être plus présent à lui-même sans oublier que le silence vient où l'on ne peut pas le surprendre.

 

 

 

 

JELH O'LEM

17 avenue des bruyères 69580 Sathonay-Camp

E-Mail : jelholem@free.fr

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